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1. |
Électo-rat
02:42
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Les astres sont alignés
Déclenchons les élections
Sors le bus de tournée
Faire le tour des régions
Serrer des mains à l’usine
Poser avec des enfants
Aller dans un show de cuisine
Et sourire à pleines dents
Dire de la marde à la télé
Des promesses à la radio
Jouer aux poches avec des aînés
Faire un speech dans un bingo
Mais je frissonne de dégoût
Dès qu’ils ferment leurs caméras
De les avoir visités dans leurs égouts
Je vous méprise bande de rats
Quand je côtoie la plèbe
J’affiche ma plus belle mine
À vrai dire j’ai la gerbe
Quand j’approche la vermine
Électorat
Tu gobes vraiment n’importe quoi
Tu tombes dans le piège à toutes les fois
On réduit ta liberté d’expression
À un « X » à côté d’un nom
On remplace les débats d’idées
Par une campagne de popularité
T’es comme un rat dans un labyrinthe
T’es acculé au pied du mur
C’est pas un choix, c’est une contrainte
Entre un pourri, pis une ordure
À la baisse dans les sondages
Déterrons un vieux scandale
Une campagne de salissage
Les médias en régalent
Un discours un peu vague
Des réponses évasives
À la télé je divague
Je plais aux personnes naïves
Quand je côtoie les ouvriers
Même si ceux-ci empestent
Je me fais toujours vacciner
La vermine transporte la peste
Électorat
Tu gobes vraiment n’importe quoi
Tu tombes dans le piège à toutes les fois
On réduit ta liberté d’expression
À un « X » à côté d’un nom
On remplace les débats d’idées
Par une campagne de popularité
T’es comme un rat dans un labyrinthe
T’es acculé au pied du mur
C’est pas un choix, c’est une contrainte
Entre un pourri, pis une ordure
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2. |
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Afficher sa réussite
Avec ses biens matériels
S’endetter jusqu’à faillite
Paraître riche est essentiel
Un krach boursier te rentre dans le flanc
La banque a tout saisi
Martine tire ses deux enfants
Pas question de vivre sans Jacuzzi
Grégoire load ses cartes de crédit
« Mon nouveau loft y’é tellement zen ! »
Un yuppie pendu Feng-Shui
Notre maître du thé n’a plus une cenne
Non ! Encore un krach boursier !
Roger ne nous impressionne plus
Avec son tracteur à gazon
Maintenant qu’il couche dans la rue
Et qu’il sent toujours la boisson
Linda ne vivait que pour la bonne chère
Les cinq étoiles et les grands vins
Pas question d’aller à la soupe populaire
Linda s’est laissée mourir de faim
Paraître riche ou crever !
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3. |
Liberté 75
03:04
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Toute ma vie on m’a fait miroiter
Les perspectives d’une retraite dorée
Que je finirais mes vieux jours
Sur un voilier pour toujours
Mes projets ont échoué
Mon fonds de pension a coulé
Un trou noir, mon compte d’épargne
Je suis condamné au bagne
Non jamais je ne serai affranchi
La sentence est tombée
Pas moyen d’en appeler
Ce sont les travaux forcés
Liberté 75 !
Au lieu d’un repos mérité
Je passe ma vie à la travailler
Ma jeunesse qui s’évade
Y’a ma santé qui se dégrade
À la job, je fais de l’errance
On m’a mis en contention
Je retourne en enfance
Dans mes couches une commission
Non jamais je ne serai affranchi
La sentence est tombée
Pas moyen d’en appeler
Ce sont les travaux forcés
Liberté 75 !
Un Québec lucide ?
Travailler jusqu’à devenir sénile
Et quand la tank sera vide
Il ne restera plus qu’un fossile
Pendant que la caste politique
Et leurs pensions blindées
Dormiront sur le fric
Gagné par les ouvriers
Non jamais je ne serai affranchi
La sentence est tombée
Pas moyen d’en appeler
Ce sont les travaux forcés
Liberté 75 !
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4. |
Lâche l’école
02:17
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On t’a menti, tes rêves sont en miettes
Tes espoirs ont coulé, comme un sous-marin soviet
Couvert de dettes, tu pleures sur tes factures
Ton avenir y’est lette, t’en as pas de futur
Lâche l’école !
Trop qualifié, ou ben pas assez
T’as perdu toutes tes billes, tes illusions de jeune fille
Tu peux ben rire avec ton doctorat
Toi avec tu vas finir dans une job que t’aimes pas
Lâche l’école !
Tu chauffes des taxis, t’es chirurgien
En arrivant ici, ton diplôme valait rien
La poly rend mentalement infirme
Au lieu de te faire lire le livre, ils te font écouter le film
Lâche l’école !
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5. |
Tirez le messager
02:20
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Notre caméraman filme des cadavres
Pour le journal de cinq heures
Y’a rien qui bat un incident grave
Pour divertir nos auditeurs
Après la pause, la météo
Entre deux nouvelles commanditées
« Va-t-il pleuvoir ? Va-t-il faire beau ? »
Voici enfin un débat de société
L’information on n’a rien à foutre
Nous ce qu’on veut c’est des cotes d’écoute
On couvre la bullshit, pis les accidents de la route
Objectif premier dans les sondages
Du placement de produits dans nos reportages
De la propagande et puis des commérages
C’est ça la liberté de presse ?
Le pilier de la démocratie
Ces droits que l’on nous vante sans cesse
Ne sont qu’une parodie
Mais la farce a assez duré
Merci on s’est bien marrés
Tirez le messager !
De grands titres, de petits articles
Faudrait pas qu’on manque de pubs dans nos pages
De toute manière, on n’a jamais eu de critiques
Nos lecteurs regardent rien que les images
Notre section « Monde » a deux colonnes
Merci aux singes de l’agence Reuter
Skip l’article sur les droits de l’homme
Michèle Richard vient de chier à terre
Rien à foutre de l’information
Nous ce qu’on veut c’est vendre notre torchon
Rester docile, faire du pognon
Les débats de fond à quoi ça sert ?
La rigueur on n’a rien à faire
Parce que notre journal, y finit dans litière
C’est ça la liberté de presse ?
Le pilier de la démocratie
Ces droits que l’on nous vante sans cesse
Ne sont qu’une parodie
Mais la farce a assez duré
Merci, on s’est bien marrés
Tirez le messager !
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6. |
Toute m’énarve
02:34
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Pour moi y’a pas de remède
Tout est fade, tout est tiède
La certitude que je serai déçu
Le dégoût me frappe à chaque coin de rue
Des pubs connes qui m’agressent
Des Q.I. qui régressent
Partout où je pose le regard
Une société remplie de tares
Mes tympans souffrent, mes oreilles sillent
Une autre discussion stérile
Je suis saturé de votre univers
Vous répétez tous la même affaire
Je me sens trahi, je suis abattu
Toutes mes idoles se prostituent
Y-en n’a plus de réconfort
Il est midi, je suis déjà saoul mort
Toute m’énarve
Ma place à moi, ben c’est nulle part
C’est pas de ma faute si vous avez toujours tort
On me dévisage souvent d’un air louche
Sûrement à cause de l’écume qui sort de ma bouche
Le monde est laid, je le pense
Peuplé de jambons et de gras trans
Qui font la file, voir des remakes
Remplissent les stades, voir des bands fakes
Tout ce qu’ils aiment m’exaspère
Leur linge pareil me tape sur les nerfs
Tous les goûts sont dans la nature
C’est la devise de ceux qui font dur
L’impression d’être entouré
De victimes d’études de marché
Inconscient de leurs faits et gestes
Leurs rares idées sont indigestes
Y répond jamais à mes prières
Sinon le globe serait en poussière
C’est la preuve qui a pas de Dieu
Pis s’il existe, c’est un niaiseux
Toute m’énarve
Ma place à moi, ben c’est nulle part
C’est pas de ma faute si vous avez toujours tort
On me dévisage souvent d’un air louche
Sûrement à cause de l’écume qui sort de ma bouche
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7. |
J’crosse les crisses
02:06
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J’me promène dans le bayou
À la recherche des voyous
Sur mon quart de travail
J’me tape les putes du Mail Saint-Roch
Je suis une police
Et sur le peuple je pisse
Wooo ! J’crosse les crisses !
Faut que je remplisse mon quota
C’est pas d’la tarte quand té t’un gros gras
Je sue à grosses gouttes
Que j’en perds ma moumoute
Je suis une police
Et sur le peuple je pisse
Wooo ! J’crosse les crisses !
Mon nom est le Sergent Breton
D’la troisième division
Je m’évache dans mon char
Je mate les nibars, je matte les nichons
Je suis une police
Et sur vous tous je pisse
J’crosse les crisses !
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8. |
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Le gros Stephen ouvre ton courrier, check tes e-mails, fouille tes affaires
Il aime pas ben ça quand tu le critiques, il aimerait ben mieux si tu pouvais te taire
Le gros Stephen le fait pour ton bien, parce qu’il a à cœur tes intérêts
Poses pas de question ça sert à rien, je suis pas sûr que tu comprendrais
Le gros Stephen s’inquiète pour toi, il te fait surveiller par la police
S’il fallait qui t’arrives de quoi, ça serait pour lui un vrai supplice
Le gros Stephen aime pas la chicane pis le monde qui parle tout en même temps
C’est pour ça qu’il traîne son bâillon, chaque fois qu’il est au parlement
Le gros Stephen vous regarde
Le gros Stephen est pas content de ce qu’il a trouvé sur ton disque dur
Des gens dans ces positions-là c’est totalement contre nature
Le gros Stephen a entendu dire des choses sur toi plutôt sinistres
Tu parlerais contre son ministre des Sciences ouvertement créationniste
Le gros Stephen écoutait hier tes discussions au téléphone
Il est devenu bleu de colère, il l’a vraiment pas trouvé bonne
T’exprimais ton désaccord d’avoir largué Kyoto
Il te fait savoir qu’il fera pas chaud mais qu’on t’oublie à Guantanamo
Le gros Stephen vous regarde
Le gros Stephen s’est fait informer par l’entremise du SCRS
Que dans ta famille, vous êtes athées
Y’en a même un qui serait sur le B.S.
En passant il trouve que tu écoutes ta musique vraiment trop forte
Parce que ça s’adonne que le gros Stephen écoute aussi aux portes
Le gros Stephen vous regarde
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9. |
Magnum Crooner
02:19
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Exhiber son insignifiance
En échange d’un peu de temps d’antenne
Espérer la reconnaissance
Le vedettariat, la vie mondaine
Dans les galas
À la télé
Parler de soi
Étaler sa vie comme du fumier
Mais moi, tout le monde m’ignore
Mais tout ça va changer
Écoute la voix de mon revolver
Un son si doux et si délicat
Le pointer au visage de l’univers
Le faire chanter comme Frank Sinatra
Dans les galas
À la télé
Vous parlerez de moi
J’étalerai votre cervelle sur le plancher
Je vis le rêve américain
La célébrité est un culte
Je me balade l’arme au poing
Réclamer mon quinze minutes
Je suis le rêve américain
Et la célébrité est une pute
M’ignores-tu encore ?
Maintenant que tu te prépares à crever
Je vis le rêve américain
La célébrité est un culte
Je me balade l’arme au poing
Vous me devez tous mon 15 minutes
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10. |
Jim Jones on the Rocks
02:44
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Je cherchais la vérité
J’étais en quête spirituelle
Dans le but de refouler
Toutes mes déviances sexuelles
C’est comme ça que j’ai rencontré
Ce sympathique révérend
J’ai tout de suite été charmé
Je lui ai signé un chèque en blanc
Un M-16 entre les deux yeux
Tu m’as fait découvrir Dieu
Nourri à l’eau et au pain sec
Quel bonheur je suis dans une secte
Derrière tes lunettes fumées
Se cache la sincérité
Jim Jones on the Rocks !
Mes amis disent que je suis crédule
Que j’me suis fait embobiner
Bande de cons je vous encule
Je suis à Jonestown pour y rester
On se fait des partys thématiques
Pas moyen de s’ennuyer
Des guérisons de paralytiques
Aux soirées suicide simulé
Jim Jones on the Rocks !
Du cyanure
Du Kool-Aid
Mais surtout de la foi
Tes sermons interminables
Sous l’influence du LSD
Tes voies sont impénétrables
Quand t’es high et ben pété
À toi Jimmy je lève mon verre
J’en bois une à ta santé
À tes idées révolutionnaires
Sauf la fois que tu m’as sodomisé
Y’a quelqu’un qui a mis quelque chose dans le Kool-Aid
À la vie, à la mort j’m’enfile mon Jim Jones on the rocks
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11. |
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Un politicien nous compte ses défaites
On est à l’ère du numérique, jette ta cassette
Les mêmes vieux partis, les mêmes vieilles idées
Leur culture de mépris s’est enracinée
Qu’il soit au pouvoir ou de l’opposition
Le discours est le même, on tourne en rond
Un éternel recommencement
Deux pas en arrière, pis un en avant
Trop de mensonges et trop de mirages
Jette une barre dans l’engrenage
En aussi peu de temps, on a plafonné
Leur système n’est pas une finalité
Parfois y’a la marmite qui déborde
La police matraque au nom de l’ordre
Une bande de conquis les applaudissent
Ignorant que c’est leurs droits sur lesquels ils pissent
Parce que dans le fond c’est ça leurs devoirs
De protéger du peuple, les gens qui ont le pouvoir
Comme si la rage est injustifiée
Devant autant de médiocrité
Trop de mensonges et trop de mirages
Jette une barre dans l’engrenage
En aussi peu de temps, on a plafonné
Leur système n’est pas une finalité
Comme un refus d’aller plus loin
Chacun pour soi, chacun son foin
L’immobilisme le plus plat
Le seul mouvement s’effectue vers le bas
Une société esclave du statu quo
Tout ce qu’on multiplie, ben c’est par zéro
Comme le dicton révolutionnaire
« C’est reculer que d’êtres stationnaires » - Charles d’Avray
Il y a en moi cette colère qui gronde
Avec un bidon de gaz, je vais refaire le monde
En aussi peu de temps, on a plafonné
Leur système n’est pas une finalité
Non y’a rien à faire
Car tout se perd, rien ne se crée
Non y’a rien à faire
La corruption a tout rongé
Non y’a rien à faire
Faut tout brûler
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12. |
Persister dans l’erreur
03:00
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Stephen présente un autre projet de loi reculé par le tonnerre
Sa coupe de cheveux vintage est aussi douteuse que sa politique étrangère
Motion acceptée, ses sbires applaudissent le nouveau bill anachronique
Qui façonne à leur image une nation dépassée, gouvernée par des Jesus Freaks
La pédale dans le tapis, foncer dans un cul-de-sac
À trop vivre dans le passé, ben l’avenir on s’en sacre
Persister dans l’erreur
Exhibe fièrement un portrait géant de la vieille reine Elizabeth
Sensé réveiller notre fibre patriotique à la vue d’une figure obsolète
Les programmes sociaux en enfer avec les gais pis les communistes
Saccager la terre pour plaire au lobby de ses chums évangélistes
La pédale dans le tapis, foncer dans un cul-de-sac
À trop vivre dans le passé, ben l’avenir on s’en sacre
Persister dans l’erreur
À quatre-vingt-huit miles à l’heure
Retour vers le No-Future
À l’époque de la grande noirceur
Le Moyen Âge qui perdure
Vivre dans la crainte du seigneur
Crisse que ça fait dur
La pédale dans le tapis, foncer dans un cul-de-sac
À trop vivre dans le passé, ben l’avenir on s’en sacre
Persister dans l’erreur
Tout le monde dort au gaz de l’Alberta
Les cris d’alarme sont ignorés
Mais il n’y aura jamais rien qui changera
Tant qu’il y aura un chèque à encaisser
Persister dans l’erreur
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13. |
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La trail la plus longue, la plus longue, la plus sale
C’est le parcours, le parcours que tu m’as fait prendre
Vivre pour le bruit et le slogan amoral
À cause de toi, un beau jour je m’en vas me faire pendre
Le Rock m’a guidé vers les bas-fonds
Jouer pour les crottés et les lépreux
À tous mes problèmes, t’es la solution
La voix des exclus et des pouilleux
Pawn ton âme
Des choix de carrière douteux
Pour jouer dans des bars miteux
C’est facile de te blâmer
Tu m’as possédé
Le résonnement a pris le bord
Le Rock, t’aS pris toute la place
J’ai roulé jusqu’à Windsor
Pour quarante piastres
T’es mon étoile, je t’ai suivi comme un roi mage
Pas pour la myrrhe, encore moins l’or ou l’encens
Dans les coins sombres, je répands ton message
Ma paye c’est ce que je trouve dans les craques du divan
Le Rock m’a guidé vers les bas-fonds
Jouer pour les crottés et les lépreux
À tous mes problèmes, t’es la solution
La voix des exclus et des pouilleux
Pawn ton âme
Pas question de te diluer
Je te veux à l’état pur
Dans ce monde aseptisé
Vive la contre-culture
Je jouerai pas ton jingle de cul
J’en veux pas de tes subventions
J’ai jamais vraiment cru
À la divine intervention
D.I.Y. !!!
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